Si la science avait croisé les talents de Raymond Devos et Didier Super, le résultat aurait certainement été proche de celui de Gustave Parking.
Maître du jeu de mot, de la démonstration loufoque et incongrue du détournement d’expression, les prestations de Gustave Parking ne manquent pas d’étincelles et tiennent son public en haleine. Réunissant petits et grands, la surprise et l’hilarité sont de mise et retentissent au sein du Trévise depuis tout l’été, si bien que les prolongations sont enclenchées !
Les mots fusent tout comme les petits suisse, les tutos de déguisements et les cours d’anagrammes s’enchaînent, entre écriture et improvisation, l’acteur évolue dans une aisance incroyable qui ravit son public. La vulgarité gravleuse ne s’invite pas sur scène malgré sa matérialisation. Le génie est là, montrer n’est pas prouver, démontrer est la clé.
Plus qu’un seul en scène, le spectateur est son partenaire de jeu, la scène son aire de jeu, l’accessoire un outil d’expression et son texte une arme désarmante.
L’entrée est fracassante, la prestation incandescente et la sortie bouleversante. L’homme qui savait changer une bulle de savon à la fois en un phénomène burlesque et en un espoir est à l’affiche jusqu’au 30 septembre.
À l’origine du concept “entrée gratuite, sortie payante”, il ne manque pas aux bonnes habitudes et les épuisettes se remplissent sans mal à la fin du spectacle.
Du 2 au 30 septembre au Théâtre Trévise.