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Tarik Seddak : «Travailler pour l’Institut du Monde Arabe était un rêve »

On vous parlait mardi dernier de l' IMA Comedy Club qui a lieu cette semaine à partir de vendredi jusque dimanche à l’Institut du Monde Arabe. On a eu la chance de rencontrer un de ses organisateurs, Tarik Seddak, (ancien directeur artistique de Studio Bagel, Golden Moustache et du Jamel Comedy Club) qui nous en apprend un peu plus sur ce festival de l’humour. 

Vous organisez l’IMA Comedy Club cette année aux côtés de Ouarda Benlaala et Ianis Cucco. Comment les avez-vous rencontrés ?

Ouarda Benlaala est mon agent et celui de Kevin Razy. Je le connais depuis une quinzaine d’années et on a réalisé beaucoup de projets ensemble. Ianis Cucco travaillait avec moi pour le Jamel Comedy Club.

L’IMA Comedy Club était anciennement appelé Festival humour. Pourquoi avoir choisi ce nouveau nom ? 

L’IMA Comedy Club est un festival d’humour depuis deux ans mais il n’avait pas de ligne directrice. Au départ, ce n’était pas vraiment un festival mais trois spectacles d’humoristes avec des premières parties. On a travaillé avec eux pour en faire un vrai festival avec deux galas dans lesquels on retrouve des humoristes de la nouvelle génération, et un spectacle final d’un artiste reconnu (Redouanne Harjane pour cette année [n.d.l.r]).

Qu’est-ce qui vous a donné envie de lancer une troisième édition pour ce festival ?

Travailler pour l’Institut du Monde Arabe était un rêve. L’IMA évoque pour moi et ma famille quelque chose de fort, un symbole. C’est la représentation de l’arabité en France et de la culture arabe. Ce qui m’a aussi donné envie de travailler pour cette institution et que je trouvais intéressant, c’était de développer le stand up dans ce lieu.

Quelles différences y a-t-il avec les deux précédentes éditions ?

On voudrait mettre en avant les nouveaux talents de l’humour qui sont en train de monter. On aimerait les faire découvrir à un public différent aussi. Le public qui vient à l’Institut du Monde Arabe n’a pas l’habitude d’aller dans des comedy club et il ne connaît pas forcément cette nouvelle génération d’humoristes puisqu’il est resté sur une vision plus ancienne de l’humour.

Mettre en avant ces nouveaux talents permet également de faire venir un public plus jeune à l’IMA.

Attendez-vous beaucoup de monde pour cet événement ?

La salle fait 350 places, donc normalement on attend environ 1000 personnes sur les trois jours.

Etes-vous particulièrement fier de la sélection des humoristes ?

Oui bien sûr, très fier ! Comme je le disais, c’est toute une nouvelle génération d’humoristes, le futur du stand up.  La troupe est diverse. Certains sont en train de monter comme Nordine Ganso, Paul de Saint Sernin ou Ayoub Marceau et d’autres sont déjà plus insérés comme Yacine Belhousse ou Nadia Roz par exemple.

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur l’atelier et la table ronde qui se dérouleront au cours de ces trois jours ?

L’intérêt de faire un atelier et une table ronde est de toucher des publics différents. A travers ces conférences sur l’humour, l’écriture et le stand up, on aimerait faire découvrir au public de l’IMA cette forme d’art. Ce sera un public plus âgé, plus intellectuel, qui n’a pas l’habitude d’aller voir du stand up.

Des influenceurs seront présents à la table ronde et à l’atelier parce qu’on veut également ramener un public plus jeune qui ne connaît pas l’IMA ou les événements culturels qui s’y déroulent.

Quelles ont été vos missions lors de l’organisation de ce festival ?

Je me suis occupé de la programmation avec Ianis Cucco et Ouarda Benlaala, de la direction artistique et de la mise en scène.

Comment se déroule le travail de mise en scène pour un festival ?

J’ai été à la direction artistique du Jamel Comedy Club, et le travail de mise en scène pour ce festival s’en rapproche beaucoup. C’est un travail sur la scénographie, les lumières mais aussi sur les entrées, les inter-sketchs, les transitions.

C’est également un travail d’écriture avec les présentateurs des deux soirées pour que les spectacles soient fluides et efficaces. La première soirée (vendredi 24 janvier, [n.d.l.r]) sera présentée par Wary Nichen et la deuxième soirée (samedi 25 janvier [n.d.l.r]) sera présentée par Nadia Roz.

Y a-t-il une spécificité dans la mise en scène due au lieu lui-même ?

Je ne pense pas parce que la salle de l’Institut du Monde Arabe est une salle magnifique de théâtre donc la mise en scène sera plutôt classique. Et comme on veut faire découvrir le stand up à des personnes qui ne connaissent pas forcément, on veut faire un spectacle efficace qui ressemble à ce qu’on pourrait voir au Jamel Comedy Club ou dans un comedy show.

Que diriez-vous à des personnes qui n’auraient pas eu la chance d’assister aux premières éditions de ce festival pour leur donner envie de venir ?

Si vous voulez venir découvrir des artistes talentueux de la nouvelle génération mais aussi des artistes confirmés, reconnus dans toute la France, et que les coulisses de l’écriture du stand up ou de l’humour vous intéressent, le festival de l’IMA est le lieu idéal.

Merci à Tarik Seddak d’avoir pris le temps de répondre à nos questions. Réservez directement vos places sur le site de l’Institut du Monde Arabe pour assister au festival !

©egobox 

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