
On était au super bal d’Alex Ramirès au Montreux Comedy
C’était LE rendez-vous de l’humour francophone à ne manquer sous aucun prétexte. Pas d’inquiétude pour celles et ceux qui n’ont pas pu aller en Suisse. Notre équipe a assisté à la 32ème édition du Montreux Comedy. Retour sur le super bal d’Alex Ramirès.
Habitué du festival en tant qu’invité, Alex Ramirès est maître de cérémonie du gala d’ouverture. L’artiste a carte blanche pour l’organisation et n’hésite pas à voir les choses en grand : « Tout était permis pour moi. Dans une vie d’humoriste, c’est une chance incroyable. Alors, je me suis donné à fond », raconte-t-il. Tout commence par le choix du thème : un gigantesque bal de promo à l’américaine.
« Tout était permis pour moi. Dans une vie d’humoriste, c’est une chance incroyable. Alors, je me suis donné à fond »
Un show spectaculaire
Trente minutes avant le début du show, les festivaliers sont impatients de découvrir ce gala d’ouverture. Certains connaissent des artistes : « Je suis fan des parodies Disney d’Alex Ramirès. J’ai hâte de le voir en vrai », s’enthousiasme Nicolas, 36 ans. D’autres viennent les découvrir : « Ce qui est génial avec le Montreux Comedy, c’est qu’il nous fait connaître de nouveaux humoristes », affirme Sébastien, 25 ans. Le public est venu profiter de l’ambiance de l’événement, tout comme les artistes : « C’est une petite fête annuelle que j’attends avec impatience, évoque Elodie Poux. En plus, je connais tout le monde cette année. C’est vraiment comme une colo entre copains. »
Le premier numéro est époustouflant : on a l’impression d’être transporté dans une comédie musicale américaine. Aux côtés d’une trentaine de danseuses et de danseurs, Alex Ramirès ouvre le bal. Il chante, danse et lance ses premières vannes dans une folle ambiance. Dans les coulisses, Zach, un des danseurs du bal, nous confie que l’humoriste a appris la chorégraphie en moins de 4 jours : « Alex Ramirès était ultra investi et tellement reconnaissant du travail de l’équipe », commente-t-il.
Après la choré, c’est une fanfare qui enflamme les 1600 spectateurs. Tout est parfait ou presque… Il manque une boule à facettes. Mais le maître de cérémonie est prêt à tout pour en trouver une avant la fin du spectacle.
« Alex Ramirès était ultra investi et tellement reconnaissant du travail de l’équipe »
S’ensuit un défilé de nombreux artistes : Tristan Lopin, Elodie Poux, Benjamin Tranié, Thaïs, Laura Laune, Oldelaf et Alain Berthier, Karim Duval, Yann Guillarme, Djimo et Monsieur Poulpe. L’accueil qu’on leur réserve est à la hauteur de leur talent. « Le public était incroyablement chaud, se remémore Elodie Poux. Je passais un si bon moment que j’ai ralenti le rythme pour en profiter au maximum ». À la sortie du spectacle, les festivaliers sont ravis : « Elodie Poux était tout simplement décapante. Je plane encore », affirme Laurent, 55 ans.
Wanted : boule à facettes
En parallèle à leurs passages hilarants, les humoristes participent aux inter-sketchs qui alimentent l’histoire imaginée par Alex Ramirès : « J’adore me baser sur les images qu’on connaît tous, les détourner et en rire, explique l’humoriste. On s’imprègne de l’univers du bal de promo et on fait ça made in Montreux. » Elodie Poux est autoproclamée reine du bal, Karim Duval brute du lycée et Thaïs fonce dans Alex Ramirès en faisant tomber ses livres pour qu’ils tombent amoureux. Sauf que ça ne marche pas, ce qui rend la situation d’autant plus drôle. C’est avec Tristan Lopin que le maître de cérémonie danse le fameux slow de la fin du bal.
« On s’imprègne de l’univers du bal de promo et on fait ça made in Montreux »
C’est bientôt terminé et toujours pas de boule à facettes en vue. Soudain, Alex Ramirès surgit. Il est vêtu d’un costume à paillettes éblouissant. Toute l’équipe est sur scène. C’est le bouquet final. Alex Ramirès s’envole au-dessus d’eux et devient… La boule à facettes ! On a même droit au fameux lancé de chapeaux des diplômés incarnés par les humoristes de la soirée. La salle frissonne. On devine des larmes de joie sur le visage de certains spectateurs.
Pour découvrir notre reportage sur le gala de Gérémy Crédeville et Guillermo Guiz, cliquez ici.
© Photo de couverture : Kobayashi